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Mon histoire

Mon histoire

Je m'appelle Adrien Scat. Né à Reims, j’étais un enfant curieux et hyperactif, toujours en quête de nouvelles aventures et de découvertes. J’ai eu la chance de grandir dans un environnement aimant, mais j’ai malheureusement été confronté très tôt à un système éducatif qui ne me convenait pas.

Mon adolescence chaotique m'a obligé à quitter l'école à 16 ans sans diplôme. Fils de professeur, la pression sociale a été très difficile, mais c’est ce qui m’a permis de développer une résilience et une détermination à toute épreuve. Devenir quelqu’un de persévérant et adaptable me permettra plus tard de me rendre compte que les chemins non conventionnels peuvent aussi mener à des vies extraordinaires.

À peine sorti de l’école, j’enchaîne les petits boulots de vendeur dans le but de devenir commercial, ce qui pour moi était le meilleur métier possible car en plus d’un salaire avec commission, il y a une voiture de fonction, une carte essence et même un téléphone, le rêve !

N’ayant aucun diplôme, je me retrouve à faire du porte-à-porte pour vendre des soi-disant contrats de gaz et me prendre des portes, me faire insulter, menacer, mais aussi rencontrer des gens simples et gentils que j’avais de la peine à arnaquer.

C’est là que l’importance de donner du sens à sa vie m’est venue. Un jour, dans une tour HLM de 20 étages, après m’être pris des dizaines de portes, avoir arnaqué un petit vieux et m’être fait menacer cinq fois, le tout pour de l’argent, j'ai eu une révélation.

Je décide donc de partir à la mission locale et demander des conventions de stage afin de rentrer dans des entreprises “normales” en prouvant que je suis le meilleur commercial et que, BAC ou pas, je suis le meilleur vendeur. Le plan fonctionne, je fais un stage dans une petite marque de champagne que j’aide dans son développement et finalement, mon patron me recommande à un ami qui a une agence de publicité dans le champagne et me signe un CDI dans la foulée.

Le graal sociétal : 20 ans, le bon salaire, la voiture de fonction, la carte essence, le téléphone et même la petite copine avec qui je me fiance presque dans la foulée.

Durant ce stage, je rencontre également Pierre Marie, un coach pour les futurs chefs du CAC 40, qui changera ma vie en m’offrant un test de personnalité, ce qui m’aidera à reprendre confiance en moi, ainsi qu’un livre “Convaincre en moins de 2 minutes” qui deviendra ma bible.

Tous ces outils m’ont fait prendre conscience que j’avais le pouvoir de prendre ma vie en main et que je n’étais pas condamné à l’échec comme j’en étais persuadé.

C’est pourquoi, un an après, fiancé et dans ma routine d’adulte, je me rends compte que c’est tout sauf la vie dont je rêve. Si j’ai réussi en quatre ans à passer de “sans avenir” à ce qui était pour moi le graal, c’est que je peux faire tellement mieux !

C’est à ce moment-là que je décide de tout plaquer : ma fiancée, mon CDI, pour partir faire le tour du monde sans jamais avoir voyagé ni savoir parler anglais ou espagnol.

 

Mon patron, passionné de photographie, me soutient dans mon projet et me conseille de m’acheter un petit appareil photo afin de capturer ce voyage à jamais, sans savoir que cet objet allait finalement m’accompagner partout et devenir ma passion.

Ce tour du monde sera évidemment une révélation pour moi : toutes ces rencontres, ces cultures, ces paysages. Je parle enfin anglais, je suis devenu très bon photographe et j’ai des souvenirs plein la tête.

 

eJe rentre en France pour remplir les caisses en faisant Uber et pars quelques mois après m’installer en Colombie pour essayer de vivre de ma passion, la photographie.

En Colombie, je me retrouve propulsé dans des projets socio-culturels impressionnants au cœur des “favelas”. C’est là que je prends conscience que je veux partager la vraie vie des gens ainsi que les beaux projets autour de moi et pas juste prendre de belles photos sans histoire.

Je décide alors d’aller donner des ateliers photo auprès d’associations dans des endroits reculés du pays afin qu’eux-mêmes puissent prendre conscience de l’importance de l’image dans leur vie et leur projet. Néanmoins, tout cela ne paye pas vraiment et je veux investir en Colombie. C’est alors qu’un ami français, propriétaire d’un hôtel à Medellín, me propose de partir faire une saison à Courchevel en tant que serveur pour faire des euros et revenir investir cet argent en Colombie.

Me voilà un mois plus tard sous -25 degrés à Courchevel, lui et moi dans un 10m², à travailler dans une pizzeria à 100 euros la pizza, à servir les personnes les plus riches du monde. Je ne sais pas skier, je n’ai jamais fait serveur, je n’ai jamais mis un pied dans les Alpes, je travaille 15h par jour, je ne dors pas, je fais la fête dans tous les sens, l’alcool, la drogue… mais je gagne beaucoup d’argent.

En comprenant quel type de clientèle allait venir dans le restaurant, je propose à mon patron d’exposer mes photos dans le restaurant. Il accepte. J’investis les derniers euros qu’il me reste dans de superbes impressions photos afin de potentiellement les vendre ou voir ce que cela peut m’apporter.

En salle, je prends énormément de plaisir avec les clients. J’aime échanger avec ces personnes que je n’ai jamais côtoyées dans ma vie. Bizarrement, ils sont tous très intrigués par ma vie. Je parle trois langues, j’habite en Colombie, je suis français, je suis photographe et ils adorent mes photos.

Moi ? Le petit gars de Reims en qui personne ne croyait, aujourd’hui, les gens les plus riches de cette terre sont intrigués par ma vie, s’y intéressent, trouvent que j’ai une vie géniale. Jusqu’à ce qu’un Cheikh du Qatar vienne tous les jours manger avec ses dix gardes du corps et m’offre à la fin de son séjour le dernier appareil photo de chez Sony avec tous les objectifs, un cadeau à 10 000 € en tips.

Quelle folie ! Moi qui étais en train de perdre espoir avec la photo, voulant monter d’autres business, je prends ce cadeau comme un signe qu’il faut que je perdure dans la photographie et ne jamais lâcher. Moi qui ai toujours rêvé d’avoir un appareil de ce type, me voici équipé et sans excuse.

Cette expérience à Courchevel m’apprendra que trop peu de gens vivent en écoutant leur cœur. Même les plus riches ne font pas ce qu’ils veulent et rêvent de vivre de leur passion, une activité qu’ils ont vraiment choisie. Pour moi, cette liberté et cette connexion à faire ce que j’ai envie est primordiale.

À la fin de cette saison, un galeriste de Courchevel me propose un travail à Paris. Il a 11 galeries d’art partout en France et aime mon énergie. Il aimerait que je sois vendeur pour lui. Je ne suis pas vraiment d’accord, mais finalement, je le vois à Paris juste avant de décoller pour retourner en Colombie et lui donne comme condition un appartement à Paris et de faire des salons d’art un peu partout dans le monde. Il accepte.

En Colombie, je pars prendre des photos pour des associations et me voilà trois mois plus tard de retour en France pour vivre pour la première fois de ma vie à Paris et pas à n’importe quelle adresse : Place des Vosges, l’endroit le plus cher de la capitale.

Être vendeur en galerie d’art, tu as beaucoup de temps pour toi. Il y a peut-être deux ou trois personnes qui rentrent par jour. Je travaille donc sur moi, je me forme, je montre mes photos de la Colombie sur les réseaux sociaux, je me fais du réseau et organise ma première exposition dans un bar à Pigalle.

Ce sera le début d’une belle aventure avec le Cercle des Artistes à organiser des expositions toujours plus grandes de mon côté, mais aussi d’aider les jeunes artistes à organiser les leurs.

Finalement, la pandémie s’abat sur le monde. Je me confine à Reims avec ma famille et continue à me former, à communiquer sur les réseaux et à travailler sur moi, mon organisation, mes projets, etc.

Je m’intéresse au personal branding et rencontre Samy, un coach, avec qui dès le déconfinement, je pars une semaine m’enfermer dans un Airbnb afin de travailler sur mon projet. I

 

Il en ressort que je suis un photographe engagé et que je veux mettre en avant des associations. Néanmoins, le système économique est bancal, rien n’existe, je ne sais pas comment facturer mes prestations à des gens qui n’ont pas de sous. Quelle est ma plus-value ?

À ce moment, j’étais en contact avec Benjamin Jayr sur les réseaux sociaux. Il me propose de venir au Sénégal. Il a initié un projet il y a 20 ans dans un petit village appelé Kabadio et il peut me fournir un ordre de mission afin de voyager durant le confinement. N’ayant pas encore de clients, je décide donc de quitter mon travail à la galerie et de partir là-bas pendant quatre mois afin de tester mon projet et de voir les retombées.

Pendant ces quatre mois, je m’intègre dans ce village et deviens rapidement le photographe du village. Je photographie tous les événements, la vie quotidienne, et j’accompagne mon premier projet avec les filles du collège sur la précarité menstruelle.

J’apprends aux côtés de Benjamin des méthodologies de gestion de projets durables. Je prends énormément de plaisir à Kabadio, et surtout, je prends énormément de plaisir à photographier la vie de ce village.

À mon retour, j’organise une première exposition afin de présenter mon travail et ce projet. Je crois que j’ai trouvé mon style photographique et les gens adhèrent.

Lors d’un festival de photo, je rencontre Gilles pour une lecture de portfolio à Perpignan. Il aime mes photos et me propose de réaliser un livre en m’offrant son aide. Je réalise donc en deux mois mon premier livre photo, 500 exemplaires en autoédition.

Les expositions s’enchaînent, les médias commencent à parler de moi, et je deviens lauréat de l'engagement, une institution qui mettra en avant mon parcours atypique.

Les associations commencent à comprendre les enjeux des réseaux sociaux et de l’image. La diaspora sénégalaise et ouest-africaine s’intéresse également à ma vision, et je me retrouve très vite à travailler entre le Sénégal et la France.

Début 2023, je voyage pour la première fois au Mali pour un salon d’entrepreneurs auquel je suis invité. Dans la foulée, je pars accompagner sept jeunes femmes d’une association de Villejuif (94) appelée Binkadi-so pour réaliser le projet de leur vie : gravir le Kilimandjaro. Elles m’ont commandé un documentaire de 45 minutes alors que je n’ai jamais réalisé une vidéo de plus d’une minute. Je pars donc à l’aventure avec elles pour gravir le sommet de l’Afrique et réaliser mon premier documentaire.

Cette expérience de l’ascension me fait réaliser ma capacité d’adaptation en toute circonstance, la force mentale que j’ai accumulée tout au long de ces aventures autour du monde, mais aussi l’importance du groupe et de l’entraide.

Après des mois de montage seul, qui sera une deuxième montagne pour moi, nous projetons le documentaire au cinéma de Villejuif (94) devant 500 personnes. Un moment magique, une réussite personnelle énorme. Je suis heureux et fier de voir toutes ces personnes qui gravitent autour de mon travail réunies pour voir un documentaire que j’ai réalisé.

Standing ovation à la fin du film, des retours extraordinaires. Je suis l’homme le plus heureux du monde, mais malheureusement, le lendemain, je perds ma tante, la personne la plus chère à mes yeux. Un ascenseur émotionnel puissant qui me rappelle qu’un sentiment n’est jamais figé dans le temps. Ce documentaire n’est pas une fin en soi, il va falloir se battre encore et encore…

Pour moi, le futur de l’humanité passe par l’engagement et la solidarité. Nous avons tous un rôle à jouer et je suis convaincu que l’image a un pouvoir immense. C’est pourquoi je veux continuer à travailler sur des projets à impact social et aider à rendre ce monde un peu meilleur, à ma manière.

Je veux mettre à profit toutes mes compétences et mon énergie pour accompagner toujours plus de projets et les aider à se développer. Je suis persuadé que chaque petite action compte et que chacun de nous a un rôle à jouer.

C’est pour cela que je veux continuer à voyager, rencontrer des personnes inspirantes, faire du sport et surtout profiter de ma famille et de mes amis pour maintenir cette flamme positive et continuer à avancer.

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